Vous aimerez également...
De Beyrouth à Kaboul : la fin des illusions
- 1 mars 2002
Nous sommes en train de quitter le registre des crises régionales, qui ont commencé dans les années 1980 avec le Liban, pour rentrer dans celui de grandes turbulences avec le retour de la guerre à une échelle internationale.
Le renseignement en France et aux Etats-Unis
- 26 mars 2007
Quelles solutions pour améliorer la lutte anti-terroriste ? Réorganisation et coopération nationale et internationale.
Mondialisation : promesses et limites
- 22 mai 2008
Ce temps des illusions est en train de s’achever avec le retour de ces grandes crises structurelles que les historiens connaissent bien. Ces grandes crises sont comme des tocsins qui sonnent l’alerte face à des déséquilibres évidents ou des ruptures imminentes.
Que nous apprend l’Afghanistan ? Que la géopolitique n’est pas morte… !
- 28 septembre 2021
Au mois d’Août les journalistes cherchent toujours des sujets pour meubler les colonnes de leurs journaux. La prise de Kaboul par les talibans le 15 août et le départ jugé forcément « chaotique » des américains ont immédiatement saturé les unes de tous les médias jusqu’au 31 août… Puis l’information en chassant une autre, le cyclone Ida qui a frappé la côte ouest américaine, et la rentrée politique de nos démocraties, avec des échéances électorales en perspective, ont relégué l’actualité afghane au second plan, comme d’habitude…
Quelle que soit l’issue politique de cette décision de quitter l’Afghanistan, (guerre la plus longue menée par les Etats-Unis et leurs coalitions) il est important de tirer les enseignements de ce dossier en matière géopolitique. Chaque crise est révélatrice à la fois des limites , des échecs, des renoncements des uns et des autres sur le plan stratégique, mais aussi de l’ouverture de nouveaux jeux de pouvoir sur le plan des relations internationales.